4 leviers pour améliorer la restauration scolaire de votre ville
Le temps de restauration scolaire est quasiment incontournable dans la vie de l’enfant, en école maternelle et primaire :
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- Si ce service de restauration n’est pas obligatoire, 80% des municipalités en sont pourvues[1]
- En 2014, 63% des enfants y mangeaient au moins une fois par semaine et plus de 50% au moins trois fois par semaine[2].
La restauration scolaire comporte des enjeux multiples pour les collectivités territoriales chargées de sa gestion : des enjeux éducatifs, environnementaux, éthiques, économiques… et bien sûr des enjeux sur le plan de la santé. Quelles pistes d’actions sont à envisager pour optimiser ce temps essentiel dans le parcours quotidien de l’enfant ?
Levier n°1 : améliorer l’équilibre alimentaire des repas
La restauration scolaire est un moment très important dans la vie d‘un élève. Potentiellement, les enfants qui mangent à la cantine ont une alimentation plus variée, plus complète et plus structurée que ceux qui déjeunent chez eux[3]. Ils sont plus attentifs et dans de meilleures conditions pour apprendre. Ainsi, une amélioration des résultats scolaires des élèves (et un recul de l’absentéisme lié aux maladies) ont été mis en évidence[4]. Des études font également le lien entre la fréquence des repas pris à la cantine et la protection contre le surpoids et l’obésité[5].
Levier n°2 : favoriser l’éveil au goût
La restauration scolaire est un lieu privilégié d’éducation au goût, à la nutrition et à la culture alimentaire. Idéalement, la pause méridienne est pour les enfants un moment de plaisir et de partage, mais également de découverte, durant lequel ils peuvent, par exemple, se familiariser avec les légumes.
Levier n°3 : diminuer le bruit dans le restaurant scolaire
L’environnement dans lequel les enfants prennent leur repas influence leur consommation alimentaire et leur satisfaction de la restauration scolaire. Il est donc primordial que les lieux qui accueillent les enfants soient agréables et incitent à la détente et à la convivialité. Cependant, 90% des élèves de primaire estiment que les cantines sont trop bruyantes[6].
Levier n°4 : lutter contre le gaspillage alimentaire
Le gaspillage alimentaire constitue actuellement une problématique majeure en restauration scolaire. D’après une étude du ministère de l’Agriculture menée en 2011, les cantines des écoles primaires jetaient de 110 à 130 g de nourriture par élève et par repas[7].
Conscient des défis à relever, le programme VIF® a développé une thématique complète avec des pistes d’actions et des outils clés en main permettant d’agir sur :
- l’équilibre alimentaire
- le gaspillage alimentaire
- la valorisation de la RS et de son personnel
- l’implication de l’enfant
- le cadre
- l’éveil au goût
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[1] Cnesco (2017). Contribution sur la restauration scolaire. Paris.
[2] Etude Crédoc pour l’Institut Danone France, “De la maternelle au collège en France et au Royaume-Uni : Quelles habitudes alimentaires au déjeuner ?”, novembre 2014.
[3] Crédoc, Enquête CCAF 2007.
[4] Belot, M. et James, J. (2011). Healthy school meals and educational outcomes. Journal of Health Economics. 30(3):489-504. doi: 10.1016/j.jhealeco.
[5] Florin, A., Guimard, P. (2017). La qualité de vie à l’école. Paris. Unesco.
[6] Consommation logement et cadre de vie (CLCV) et Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche (MAAP) (2009). Cantines scolaires : enquête auprès des élèves.
[7] Pertes et gaspillages dans les métiers de la remise directe (restauration et distribution), MAAPRAT, 2011.