VIF® dès le plus jeune âge

VIF® dès le plus jeune âge

Le projet VIF® dès le plus jeune âge est à l’initiative de l’association FLVS (Fédérons Les Villes pour la Santé), financé par la Fondation Roquette pour la santé.

Le projet « Vivons en forme dès le plus jeune âge » vise à encourager de bonnes pratiques alimentaires chez les enfants dès la grossesse et tout au long de leurs cinq premières années. Depuis quelques années les 1000 premiers jours (de la conception aux deux ans), sont reconnus par la communauté scientifique comme une phase essentielle pour poser les bases d’une bonne santé. A travers ce projet on appuie le fait que les trois années suivantes sont également cruciales pour instaurer durablement de saines habitudes alimentaires chez l’enfant et ses parents, grâce à une phase de développement, de diversification des goûts et de découverte des aliments

Un projet en 5 étapes clés :

  • Un état des lieux approfondi des besoins alimentaires pendant les 5 premières années de vie
  • Une co-construction des actions, outils et formations en collaboration avec les experts (scientifiques, de terrains, associatifs… ) et les familles
  • Des living labs : tests des dispositifs en conditions réelles permettant l’optimisation, l’adhésion et la motivation des acteurs impliqués
  • La formation et la mobilisation des acteurs locaux (l’écosystème des enfants et des familles)
  • Le suivi des actions et l’évaluation de la satisfaction des acteurs formés et le changement de comportement des bénéficiaires finaux

Une phase de pilotage dans la région des hauts de France :

Le projet est d’abord lancé en Hauts-de-France dans le cadre du living lab car cette région est particulièrement concernée par de nombreux défis. Elle se caractérise par des difficultés socio-économiques marquées, des taux de pauvreté et de précarité élevés, ainsi qu’un chômage parmi les plus importants du pays. On y observe également une prévalence préoccupante de maladies chroniques, notamment l’obésité infantile, en lien avec des déséquilibres nutritionnels. Par ailleurs, l’accès aux soins et aux services d’accompagnement nutritionnel y est souvent inégal, avec des disparités notables entre les zones urbaines et rurales.
Ces constats font des Hauts-de-France un territoire prioritaire et pertinent pour expérimenter ce dispositif et y adapter les actions avant un déploiement plus large.